Ressources

De ce fait, pour projeter le repowering du parc éolien, il est essentiel de caractériser l’enjeu Cigogne noire sur le territoire en analysant l’éventuelle utilisation de l’aire d’étude et en qualifiant les interactions par ces deux couples avec le parc éolien (sites d’alimentation, axes de transit, de haltes et de reproduction éventuels).

auddicé met en œuvre les protocoles établis par France Energie Eolienne et par LOANA (LOrraine Association NAture) qui reposent sur l’analyse de deux aires d’études autour du projet :

1. L’évaluation des cours d’eau (aire d’étude de 3 km autour du projet) : 44 kilomètres de cours d’eau sont susceptibles d’être utilisés par la Cigogne noire lors de sa recherche alimentaire.
L’objectif est d’évaluer la présence d’une ressource clé : le Chabot, un poisson qui se cache sous les pierres et dont la Cigogne noire est très friande.
La présence potentielle de ce poisson d’eau douce s’identifie par l’étude de plusieurs paramètres comme la granulométrie du lit des cours d’eau, la vitesse d’écoulement de l’eau (couple substrat/vitesse), le profil des berges, la végétation riveraine… Elle permettra d’évaluer les potentialités de présence du Chabot et donc d’observation de la Cigogne noire à l’échelle de l’aire d’étude.

2. L’observation des déplacements (aire d’étude de 10 km autour du projet) : Des prospections sur des points d’observation stratégiques ont permis d’observer les axes de déplacement des Cigognes noires.

Compte tenu du comportement discret et farouche de la Cigogne noire, des caméras connectées ont également été installées le long des cours d’eau présentant les conditions les plus favorables à la présence de l’échassier. Ces dispositifs ont transmis des images en direct.

Les données collectées grâce à ce protocole ont permis de qualifier les interactions de ces espèces avec l’aide d’étude et vont légitimer l’émission de recommandations précises au porteur du projet pour que le repowering du parc éolien préserve l’habitat des deux couples de Cigognes noires.